[UNCCAS x ACCEO] Une collaboration en faveur de l'action sociale
A l'occasion du 29e congrès de l'UNCCAS, Lucien fontaine Lucien Fontaine chargé de développement chez Acceo-Tadeo est revenu sur la collaboration entre les deux entités. Il y explique les valeurs communes et la complémentarité des missions.
Cette interview a été l'occasion également pour M.Fontaine d'évoquer le sondage Ifop pour l'Unccas réalisé en partenariat avec Acceo-Tadeo, le 1er baromètre sur le regard des Français en matière d'urgences sociales.
Les principaux enseignements du baromètre
- Pour les Français, le principal objectif de l’action sociale reste de réduire les inégalités et d’accompagner les plus fragiles (75%)
- Les publics prioritaires :
- Les personnes âgées (33%)
- Les familles (25%)
- Parmi les demandeurs on constate de nouveaux publics ce qui amorce une lecture générationnelle de l’action sociale.
- L’enfance (11%)
- Les étudiants (11%)
- Les jeunes actifs (9%)
- Les chiffres à retenir :
- 1 Français sur 4 (28% dans les villes urbaines) n’a pas d’autre choix que de demander de l’aide à son CCAS
- Pour 62% des Français l’action sociale menée dans le pays n’est pas satisfaisante.
- En qui faire confiance pour une action sociale efficace :
- Seul 39% des sondés jugent que l’Etat est efficace
- Alors qu’ils sont 48% à voir dans la commune le véritable service public de proximité capable d’apporter une réponse efficace.
- Pour les Français les priorités sont :
- La santé (87%)
- L’alimentation (74%)
- L’éducation (74%)
- L’énergie (72%)
- L’emploi/formation (65%)
- La dépendance (44%)
- Proximité avec les préoccupations des outre-mer :
- 71% des sondés ne se déclarent pas proche des préoccupations des habitants ultra-marins.
- En résumé :
- Les Français demandent plus de solidarité et de justice sociale
- Ils font confiance au service public pour jouer ce rôle d’amortisseur
- La commune incarne leur besoin d’interlocuteur de proximité, capables d’agir sur leur quotidien
- Face à la pression des crises et au flux continu des demandes d’urgence, les communes savent faire mais ne peuvent agir seules et sur la durée.